"Cessez d’être gentil, soyez vrai !"
Nous portons parfois un masque de gentillesse. On dit des « oui » gentils alors qu’on pense « non », on dit « je vais bien » alors que ça ne va pas du tout et cela nous empêche d’avoir des relations vraies et peut entraîner une accumulation de frustrations qui inévitablement mèneront à l’explosion et à la violence.
En entrant en soi, on ne s’y enferme pas. Au contraire, on s’ouvre à l’autre.
Qui n’a pas entendu « Oh il s’écoute trop celui-là ! ». Mais comment écouter l’autre si on ne s’écoute pas pour comprendre ce qui se passe en soi ? Comment pourrait-on alors comprendre les difficultés de nos enfants alors que soi-même, on ne s’autorise pas à ressentir ces difficultés ?
Nous vivons aujourd’hui dans une culture du malheur : quand tout va bien, tout va bien, mais quand ça ne va pas, nous entrons alors dans des rapports de force, des rapports de pouvoir (domination, soumission, agression, manipulation, séduction, …) : on dégaine l’agression plutôt que de dégainer l’empathie. Dans cette culture du malheur, bien souvent, nous nous sommes forgés un JE, un MOI avide et égoïste devant un TU, un TOI perçu comme hostile et menaçant et nous avons oublié le NOUS ! Le NOUS aimant, empathique et ingénieux.
La vie sans conscience c’est quitter son élan de vie pour entrer dans un moule et se conformer à la norme sans s‘apercevoir qu’on se coince dans des « enfer-mements », dans un système de pensées limitant, un système de stéréotypes, d’automatismes qu’on ne remet pas en question tant qu’on ne revient pas dans sa conscience, dans son discernement.
Lorsque l’écart se creuse entre son élan de vie, ses aspirations profondes et la vie que l’on vit réellement, nous compensons notre mal-être plutôt que de nourrir notre bien-être profond, ce qui est facile dans cette société de consommation : alcool, médicaments, télé, internet, … Nous préférons alors consommer pour oublier plutôt que d’apprendre à nous asseoir avec nous-même et clarifier nos besoins.
Nous pouvons apprendre à nous écouter. Des clés de discernement existent. Cela demande juste un peu d’apprentissage. Nous prenons du temps pour apprendre à conduire, apprendre une nouvelle langue, apprendre l’informatique. Mais pour apprendre à se pacifier, on attend que ça tombe du ciel.
La paix, ce n’est pas un conte de Bisounours, c’est un apprentissage, une discipline, une hygiène de vie dont nous sommes le premier bénéficiaire. C’est un développement social durable qui commence par soi.
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