D’un point de vue spirituel, la négativité n’est pas "le mal" en soi, ni une faute à éviter à tout prix. C’est plutôt perçu comme un état de déconnexion — une coupure temporaire entre soi et sa vraie nature, celle qui est amour, paix, clarté.
On entre dans la négativité quand on s’identifie à ses peurs, ses blessures ou ses pensées limitées. C’est comme si on croyait, même inconsciemment :
"Je ne suis pas assez."
"Je suis séparé des autres."
"La vie est contre moi."
Or, dans une vision spirituelle, tout est interconnecté, et nous sommes des êtres complets. La négativité naît de l’oubli de cette vérité.
Colère, tristesse, jugement, culpabilité, peur... ne sont pas négatives en soi. C’est l’attachement, la répétition automatique et non consciente de ces états qui cristallise une forme de négativité.
C’est comme une énergie bloquée qui n’a pas encore été vue, comprise ou transmutée. Elle est comme un signal d'évolution qui indique qu’il y a un nœud à délier, une vérité à rencontrer, un pas à faire vers soi.
Et dans cette perspective, il ne s’agit pas de « fuir » la négativité, mais de l’accueillir, la traverser, et en faire un outil de croissance.