Comment tenir bon quand « la vie est dure » avec nous ?
Quand on a le sentiment que la vie est difficile, que les épreuves s’enchaînent les unes après les autres
, c’est peut-être qu’il est temps de faire une pause 
et d’accueillir plutôt que tenir bon, ressentir plutôt que lutter,
exprimer ce que l’on ressent plutôt que mettre le couvercle sur une
casserole prête à bouillir.
C’est peut-être aussi le temps de se dire que « c’est OK », qu’on n’est pas des super héros, que tous, à notre humble niveau, on expérimente la vie sur Terre et que la vie sur Terre, c’est une somme d’expériences, tantôt légères et joyeuses, tantôt lourdes et pénibles et que dans ce monde de dualité, les unes ne peuvent aller sans les autres : le jour ne pourrait exister sans la nuit, tout comme la joie ne pourrait exister sans la peine ou la justice sans l’injustice.
Inutile de se blâmer parce qu’on est au bout du bout et qu’on n’arrive pas à retrouver le sens.
Inutile de faire comme si on gérait les difficultés tel un warrior ni de minimiser en se convaincant « c’est rien, ça va passer ! »
Quand on vit quelque chose de difficile, on a quelquefois tendance à ne pas accepter cette part de fragilité en nous, à l’enfouir bien profondément pour ne pas souffrir…
Et si la clé, c’était de la vivre, de la ressentir cette fragilité qui nous tort les boyaux ? De l’accepter.
Car finalement l’accepter, c’est suivre le mouvement de la vie
, c’est accueillir ce qui est sans vouloir le changer et être attentif à ce que ça vient nous apprendre sur nous.
Sortir de cette phase de résistance est une première étape pour mettre plus de clarté sur l’expérience et ce qu’elle vient nous apprendre.
Est-ce qu’un arbre se retient de pousser ? une graine de germer ? la nature évolue de cycle en cycle, il en est de même pour nous…
Laissons ce chapitre se clore et entamons le nouveau avec enthousiasme.
Rappelons-nous que « qui ne progresse régresse » et que tout ce qui suit le courant de la vie avance.
